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21 mars 2012 3 21 /03 /mars /2012 23:53


PrixComme facteur explicatif, la baisse du niveau général des pr

ix en février 2012 pourrait surtout s’expliquer par l’abondance de l’offre des produits vivriers. Une analyse détaillée du 

résultat de l’indice général des prix de ce mois fait ap

paraitre que la baisse des prix des “Produits alimentaires et boissons non alcoolisées“ (-1,2%) est imputable à la baisse des prix au niveau des postes : “légumes“ (-6,2%), “Pommes de terre, Manioc, autres tubercule et banane plantain“ (-4,5%), “poissons“ (-3,2%), “huile et graisse“ (-1,3%) et “céréales non transformées“ (-0,3%).

La baisse des prix des “Biens et services divers“ (-0,3%) est liée à celle des prix des “articles pour les soins personnels“ (-0,7%). L’accroissement des prix des “Restaurants et hôtels“ (+2%) s’explique par celui des services des “restaurants et débits de boissons“ (+2,9%) tout comme les prix des biens et services relatifs au “Logement, eau, gaz, électricité et autres combustibles“ connaissent une légère hausse de 0,4% sous l’impulsion des prix des combustibles solides (+2,3%).

On signale aussi que le relèvement des prix des “cigarettes importées“ (+0,3%) est à l’origine de celui des prix des “boissons alcoolisées, tabacs et stupéfiants“ (+0,3%). Les prix des “Meubles, articles d’ameublement de ménage et entretien courant du foyer“ enregistrent une légère hausse de 0,3% sous l’effet de celle des “articles des ménages en textile“ (+1,1%).

La hausse des prix de “Santé“ (+0,3%) se justifie par celle des prix des “médicaments“ (+0,5%) tandis que les prix des “Articles d’habillement et articles chaussants“ sont en légère hausse de 0,3% sous l’effet de ceux du poste “vêtement“ (+0,7%). L’inflation annuelle atteint ce mois +7,3 % après s’être située à plus de 7,6 % au mois précédent. L’Ipc est un indice de type Laspeyres qui couvre la consommation des ménages au sens de la comptabilité nationale. La population de référence est constituée de l’ensemble des ménages résidant dans la ville de Moroni. Le panier de la ménagère comprend 180 produits suivis dans 41 points d’observation repartis sur toute la ville de Moroni ; l’ensemble de types de points de vente est concerné.

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21 mars 2012 3 21 /03 /mars /2012 23:33


Abdallah_Goli
Abdallah Abdou dit Abdallah “goli” (Goal), son surnom pendant des années, n’est plus. L’ancien gardien de buts du Rapide club de Moroni et, sans doute, un des anciens plus célèbres gardiens de but comorien, qui a offert ses services à l’équipe des Comores des années 1960, est décédé vendredi dernier, 16 mars à 70 ans sur l’Ile de la Réunion où il résidait pendant longtemps.

Joueur talentueux mais aussi un homme charismatique en dehors des terrains, Abdallah Goal est le premier comorien avoir signé un contrat avec une équipe étrangère de football. “C’ést en 1970 que Tempo, une équipe réunionnaise, a signé avec lui un contrat professionnel. C’est le tout premier comorien à avoir quitté le pays pour ce genre de contrat“, rappelle Avoka Bacar, un ancien joueur de l’équipe comorienne de football.

Avant de jouer à Tempo, outre Rapide club, il a gardé les cages de Lumière club de Mitsamihuli au nord de Ngazidja, devenue, depuis, “Coin nord“. Si le plus redoutable des portiers des Comores des années 1960 n’a pas collectionné les trophées, mais il avait gagné bien plus en prestige en défendant un football qui “allait de pair avec sa vie de sapeur-pompier“. Abdallah Goli a ainsi réussi à se créer une place de choix dans la légende du sport comorien.

“De nos jours encore, je ne crois qu’il existe un gardien de sa trempe”, soutient Mchangama Mirhane, l’un de ses anciens et nombreux admirateurs. L’annonce de la mort de l’ancien gardien de buts a ému plus d’un, en particulier ses anciens coéquipiers. “C’était comme si mon foie avait explosé dans mon estomac“, confiait l’ancien arrière-droit de Rapide et de la sélection des Comores, Avoka Bacar qui se rappelle : “Rapide club était la meilleure formation d’alors grâce à lui. Il était impressionnant comme gardien et face à l’adversaire, il ne perdait jamais son sang-froid“.

Un de ses sept enfants, Youssouf Abdallah alias Kéké, se rappelle : “quand j’étais petit, je suis parti avec ma famille pour le rejoindre à la Réunion où il était considéré comme un homme réussi en football“. Grâce à lui, le club de Tempo était passé de la dernière à la deuxième place du championnat du département français et les responsables de ce club l’ont encouragé à y faire venir sa famille.

Durant sa carrière à la Réunion, Abdallah Abdou était connu sous le surnom de “Dadou“ (une contraction de ses nom et prénom), le miroir de l’Océan indien“. Depuis vendredi, l’artisan des victoires de la bande à Ibouroi Moinamtsa, Seifil Moulouk, Ali Assimak dit Lagou, Gabi et Mohamed Tourki a disparu. “Nous sommes sans voix et plein de chagrin. Il était un être humain merveilleux qui a marqué le football comorien“, a souligné de son côté le député Ahmed Moumine alias Janvier, ex- président du Rapide club.

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21 mars 2012 3 21 /03 /mars /2012 00:26

COMORES / Moroni-Pamandzi: La traversée de la mort ou celle de la honte

"Le document ci-dessous, signé, circule sur le net est un témoignage accablant de l’acceptation de fait par l’Etat comorien, sa gendarmerie, sa police de l’Air et des Frontières, du fait accompli français à Mayotte. Je le diffuse intégralement sans rien y changer, y compris le titre" Depuis les années 90 que je m’étais rendu chez moi à Mayotte, je n’ai pu avoir l’occasion d’y mettre les pieds. Bien que la famille et les amis qui s’y trouvent sont très chers et me manquaient, je n’ai jamais eu le courage de demander l’autorisation à un étranger pour rentrer chez moi. Jusqu’au jour où en prenant mon visa Schengen d’un an à l’ambassade de France, j’ai eu à cocher la case de Département et Territoire d’outre mer et payer une taxe supplémentaire. Je serai de ceux qui entérinent une situation malencontreuse puisque la vie ne leur laisse pas le choix. De ceux qui défendent une cause tout en agissant par le contraire ; Je me remets à mon peuple pour cette bassesse et j’en demande sa grâce. Car, pour une situation familiale très pointue, j’ai du utiliser non sans mal les derniers 7 jours de mon visa DOM-TOM pour être dans la quatrième île de l’archipel des Comores. J’ai eu à comprendre par rapport aux embûches, pourquoi le comorien a le choix entre la traversée de la mort par les  »Kwasa 2 »et le voyage de la honte par les aéroports. Pour avoir une réservation d’une place d’avion vers Mayotte la première des choses qui est demandée à l’agence de voyage, c’est le visa de sortie du territoire comorien, apposé par le service des Migrations à Moroni, au risque d’être empêché de prendre le vol par la Police de l’Air et des Frontières-PAF des Comores. Ton passeport est exigé pour la vérification des visas, de sortie et celui d’autorisation d’entrer à Mayotte, pour avoir le billet d’avion à l’agence Air Austral. Trois barrages policiers attendent à l’aéroport Prince Saïd Ibrahim de Moroni-Hahaya. Le premier tenu par deux jeunes agents féminins donne le papier de migration à remplir à la personne qui totalise les exigences d’un voyageur correctement en règle. J’ai beau exhibé ma carte d’identité comorienne pour prouver que je vais chez moi à Pamandzi et que donc je n’ai rien d’a


utre à justifier, mais la réaction des jeunes agents m’a pétrifié : » Mayotte est français et toi tu veux aller en France avec une carte d’identité des Comores, tu es fou ou quoi ? » Devant ma stupéfaction l’autre agent renchérit :  »C’est leur choix, vous avez voulu rester comoriens et eux veulent être français. Donne le passeport avec les visas de sortie des Comores et celui d’entrée à Mayotte, sinon laisse passer les autres passagers et reste dans tes rêves ! » Ma consternation venait du fait que ces jeunes agents disaient cela sans détour et très sûres d’elles-mêmes, devant une file de personnes dont des français blancs. N’y a t-il pas un minimum d’éducation civique et citoyenne à avoir avant d’être le gardien de la grande porte des Comores ? Au deuxième barrage, avant d’entrer pour les vraies formalités policières, il y a l’agent Antoissi, un ancien de la PAF. Avec lui, c’est comme si la carte d’identité comorienne ne lui dit rien du tout. Ce qu’il demande c’est la carte de séjour, le billet de retour et ainsi de suite. Avec lui, pas même de débat. Ou tu es en règle pour partir avec un passeport en cours de validité, un visa de sortie de la PAF des Comores et un visa d’entrée à Mayotte autorisé par la France , ou tu n’es pas en règle par rapport à ceux-là tu ne franchis même pas le portillon d’entrée. Dernier barrage, celui des frontières, ici les choses sont très sérieuses mais à peu près détendues. Les agents Zaidi et Saifi, comprennent peut être la forfaiture, la démission de l’Etat, la mise en pâture de l’identité et l’intégrité nationales, l’abandon de notre terre s½ur par un simple tampon apposé sur un bout de papier. Très polis et très modestes, ils exécutent les ordres de la hiérarchie. Ils vérifient l’identité, la régularité et la validité des documents exigés à un Comorien des 3 autres îles pour se rendre à l’île de Mayotte. Ils paraphent et tamponnent. Ainsi, ils m’autorisent au nom de mon pays, de quitter mon pays pour un autre mon pays qu’ils sont entrain de se détacher progressivement et honteusement. Les agents de la Police Nationale Comorienne auraient su à l’avance l’intensité de l’humiliation que j’allais subir à l’aéroport de Pamandzi par l’autre Police de l’île de Mayotte, ils auraient été peut être beaucoup plus compréhensifs et beaucoup plus coopératifs à mes requêtes…

Saïd MZE DAFINE Source : blogidriss

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21 mars 2012 3 21 /03 /mars /2012 00:16

3078100729 1 3 KLIoA0UX

La presse comorienne a consacré, cette semaine, deux excellents articles au projet de citoyenneté économique. Il  y a eu d'abord l'enquête d'Ahmed Ali Amir, parue dans le numéro de mars d'Al-watwan Magazine (le journal serait aujourd'hui introuvable dans les kiosques), puis l'article d'Aboubacar M'Changama dans le n° 242 d'Archipel.
A la lecture de ces deux enquêtes, on se rend compte que le projet n'était rien qu'une vaste supercherie destinée à couvrir des activités illégales. On découvre surtout l'opacité qui a, pendant très longtemps, caractérisé la gestion de ce fonds. Enfin, on apprend que ces investisseurs arabes, décrits comme des hommes d'affaires désintéressés et philanthropes, seraient, en réalité, des bandits sans scrupule et profitent de la  naïveté  des autorités comoriennes pour remplir leurs bas de laine.
Aujourd'hui encore, le passeport comorien est devenu un titre sans grande valeur ; on peut se l'acheter dans un coin de rue dans n'importe quelle capitale arabe. Il y a quelques jours, plus de 4000 passeports auraient été saisis à l'aéroport de Dar-es-salam. On imagine facilement la destination de ces colis et ce que l'on en fait sur place. Comment un Etat qui se respecte peut-il dévoyer aussi froidement sa citoyenneté ? Il est temps que le président Ikililou sonne la fin de cette triste
 
Publié le 20/03/2012 à 09:46 par inoussa
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19 mars 2012 1 19 /03 /mars /2012 23:46

Mamwe
 

 

 

 

 

 

 

 

 

Une mission du Fmi a qualifié l’accord de contrat entre le gouvernement comorien et le groupe saoudien d’électricité “Al Sharif” de “confus” et “contradictoire” dans ses termes, et même de “potentiellement très dangereux”, dans certaines de ses clauses, pour le gouvernement comorien ? Cela, du fait de ses “implications financières et d’un partage de risque déséquilibré”. L’institution finacière a suggéré aux autorités comoriennes de renégocier cet accord, conclu en janvier 2012 à Djedda.


Selon cette analyse, l’accord ferait courir l’Etat comorien un risque financier de 20 milliards par an à la charge du gouvernement comorien. Selon les calculs faits par la mission du Fmi: l’Etat devrait percevoir approximativement 10 milliards de francs de recettes par an, dans l’état actuel des performances de recouvrement, pour ses reventes d’électricité qu’il aura acheté au prix de gros de 30 milliards de francs”.

On rappelle que, conformément à ce contrat, l’électricité devra être vendue non pas aux consommateurs finaux, mais au niveau, en gros, du ministère des Finances. A la lecture de l’article 11, il s’avère que c’est l’Etat comorien, seul, qui prend tout le risque financier de l’opération, comme financier à 40% des investissements, et comme garant de la valeur du capital fourni par “Al Sharif”.

Alors cela laisse conclure que ce dernier ne prend aucun risque ni commercial ni financier. En somme, selon toujours l’analyse faite, le groupe agirait comme fournisseur de matériel et entreprise générale de construction, à des prix non spécifiés mais discrétionnaires sans prendre aucun risque financier. 60% du capital de la société nouvellement créee (en lieu et place de la Mamwe ?), la “Comoros arabian company for power”, est détenu par le groupe saoudien.

On connait la réponse donné par les autorités comoriennes à la proposition du Fmi à savoir son engagement à continuer son partenariat avec la société d’électricité saoudienne tout en se disant attentives aux suggestions avancées par la mission du Fonds monétaire. A l’état actuel des choses, il serait suicidaire de remettre totalement en cause cet accord aussi ambitieux. Près de 75 milliards de francs, le coût de ce projet de réhabilitation, en deux phases du système électrique aux Comores , nous avait-t-on annoncé.

Et c’est d’ailleurs ce qu’auraient dit les autorités comoriennes devant un aréopage de représentants des institutions internationales, venus demander au gouvernement comorien de revoir « l’Accord de contrat ». Alors que faire ? Dès lors que les solutions de substitution proposées par nos autres partenaires - par exemple, les près de 20 millions de dollars qu’aurait proposé la Banque africaine de développement pour le secteur de l’énergie - n’auront pas aussi facilités d’accès. Tellement encombrées par un tas de procédures et de formalités, alors qu’il y a urgence.

Posons-nous très sérieusement la question, l’urgence et l’éventualité d’un black-out total nous donnent-elles, en tout cas à nos dirigeants, l’aval de balayer d’un revers de la main toutes ces remarques sous le prétexte de vouloir “aller trop vite’’ ? En mon avis, non ! Rien n’autorise à nos autorités à faire le lit d’un énième contrat de dupes. Si toutes ces remarque s’averrent vraies. D’autant plus que ce n’est d’ailleurs pas la première fois, qu’un partenaire, jugé très sérieux, se présente devant nos portes pour nous “épauler’’ dans ce secteur aux abois.

Le cas de la Comorienne de l’eau et de l’électricité (Cee), représentée à l’époque par le non-moins crédible groupe « Vivendi Universal », est un précédent qui confirme qu’on est jamais trop prudent. Tout doit s’opérer dans des ‘’règles de transparences acceptables’’. Disons-le, ici, sans trop tarder, « Al Sharif » n’est pas Vivendi Universal. Qu’il nous soit épargné l’idée de nous faire dire ça. Encore, gageons que la société « Comoros Arabian Company for Power » est loin d’être une Cee bis.

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19 mars 2012 1 19 /03 /mars /2012 23:17

 


Le Président de la République a effectué une visite impromptue au Ministère des Finances et du Budget ce lundi 19 mars 2012, pour se rendre compte de lui-même du fonctionnement de ce ministère, de la ponctualité et de l’assuidité de ses agents.

 

Après avoir visité tous les bureaux en compagnie du Vice-président Chargé des Finances et du Budget, de son Directeur de Cabinet et de son Directeur Administratif et Financier, le Chef de l’Etat s’est déclaré profondément déçu de l’absentéisme et surtout du retard des agents de l’Etat.

« Le constat est très amer. Sur un total de 436 agents inscrits sur les listes du Ministère des Finances dont 64 contractuels, il n y avait pas plus d’une vingtaine d’agents à 8h25 minutes, lorsque le Président est arrivé au Ministère. Pourtant, le gouvernement fait de son mieux notamment dans le paiement des salaires. Il revient maintenant à tout le monde de donner le meilleur de lui-même et arriver à l’heure sur son lieu de travail constitue la première étape » a souligné le Président de la République.

Questionné sur la suite que le gouvernement réserve à ce constat qui est général, le Chef de l’Etat a déclaré que les responsables des ministères doivent en premier lieu, imposer le respect des textes sur l’heure d’entrée et de sortie dans les bureaux avant que le Gouvernement ne prenne des mesures.

« Aujourd’hui je suis arrivé à 8h25 et j’ai eu cette surprise. La prochaine fois, je pourrais venir peu avant la sortie des bureaux. Ce qui est sûr, je n’avertirai personne et tous les ministères seront concernés. J’en appelle au civisme de tout un chacun et j’invite les agents de l’Etat à méditer sur cette déclaration du Président Kennedy : "Ne vous demandez pas ce que l’Amérique peut faire pour vous , mais ce que vous pouvez faire pour elle » a-t-il conclu.

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18 mars 2012 7 18 /03 /mars /2012 12:58

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Le Festival est placé sous le haut patronage du Ministère de l’Education Nationale de la Recherche, de la Culture et des Arts de l’Union des Comores et parrainé par l’artiste de renommée internationale Ousmane SOW. Le Festival est un événement inédit qui se tiendra à Moroni, capitale de l’Union des Comores du 12 au 17 juin 2012.

Il se propose de réunir pour comoriens, résident sur place ou à l’étranger, ainsi que des artistes de diverses autres nationalités inspirés ou en lien avec les Comores. Ce projet est né de la volonté de deux personnes : Denis Balthazar plasticien et enseignant en Art Plastiques et Fatima Ousseni, avocate en relation continue avec toutes les Iles de l’archipel, possédant une collection d’art privée diversifiée, proche des artistes ½uvrant aux Comores. Les invités : OUSMANE SOW, Parrain du Festival (Sénégal) DJIBRIL TAMSIR NIANE (Guinée) MARKHILY GASSAMA (Sénégal) JACK BENG THI (Réunion) IAIN WALKER (Australie) CHEIKH M’BACKE DIOP (France) FRANCOISE COPPENS (France)

Le festival d’art contemporain des Comores jouit du soutien et de la participation d’organisme publics tel le Centre National de la Documentation et la Recherche Scientifique (CNDRS), l’Université des Comores, d’association (Calcamar, Simbo Art…), ainsi que d’initiatives privées.     

 

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17 mars 2012 6 17 /03 /mars /2012 15:52

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Le comité d’évaluation du projet d’assistance pour la mise en oeuvre du Cadre Intégré Renforcé (Cir), a validé, hier, les travaux effectués en 2011 et s’est lancé dans les perspectives pour 2012. Pour promouvoir le secteur du commerce, le coordinateur de ce projet, Saïd Abdou-Salime (Cir), a annoncé avoir mobilisé 4 millions de dollars auprès des bailleurs internationaux soit un peu plus 1,5 milliards de francs comoriens.

Pour sa part, le chargé de l’Economie, du Commerce extérieur et des privatisations, Abdou Nassur Madi, a confié que 20 millions de dollars supplémentaires pourrait être octroyés pour financer des activités censées relancer le commerce au niveau national ainsi qu’au niveau international. L’objet du projet Cir est donc de renforcer les activités liées au commerce dont principalement les cultures de rentes, mais aussi de diversifier à d’autres produits potentiellement exportables tels les fruits.

“L’année 2011 a été consacrée à la sensibilisation sur l’importance du projet au niveau national“ a précisé le représentant du ministère des Finances avant d’ajouter qu’il faut “trouver la force de l’exportation surtout pour la vanille, l’ylang-ylang et le girofle“ Financé par sept partenaires entre autres, la Banque mondiale, le Fmi le Pnud, le but du projet pour cette année, serait de mettre en place les actions destinées à identifier les marchés à l’extérieur, faciliter l’accès aux crédits pour les agriculteurs et encourager les microprojets pour le tourisme.

Un million de dollars, sur la somme déjà mobilisée sera consacré au développement du secteur phytosanitaire quasiment inexistant. “Il est très difficile de vendre à l’extérieur si les acheteurs n’ont pas toutes les garanties qui certifient la bonne qualité des produits“, soutient Saïd Abdou-Salime. Rappelons que les Comores, aujourd’hui membre observateur de l’Organisation mondiale du commerce (Omc) préparent leur candidature d’adhésion au sein de cette organisation.

“Les Comores vont déposer officiellement leur candidature cette année, ce projet va dans le sens d’accélérer le processus d’adhésion“ a fait savoir Abdou Nassur. Au cours du deuxième trimestre 2012, un séminaire dans chaque île sera organisé sur les avantages de l’adhésion des Comores à la Sadec et à l’Omc.

T.A

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17 mars 2012 6 17 /03 /mars /2012 15:48

mini2 mini Ecole kandzile

La communauté de Kandzilé, une localité de Mbadjini-Ouest, a pris possession, depuis mardi 14 février, de salles de classe flambant neuf de son école primaire publique. Le gouverneur de l’île de Ngazidja, Mouigni Baraka, et le ministre de l’Education nationale, Mohamed Issimaïla, ont procédé à l’inauguration du nouveau bâtiment en présence de l’amiral Michael Franken, représentant le gouvernement américain qui a financé le projet. La nouvelle école primaire de Kandzile comprend trois salles de classe, un bureau du directeur, une salle de réunion plus une grande cour de récréation sécurisée. L’ouvrage, entièrement construit et équipé dans le cadre d’un partenariat entre les gouvernements américain et comorien, a coûté 200.000 dollars Us, soit environ 76 millions de francs comoriens. L’exécution des travaux a duré dix mois. L’amiral américain Michael Franken a rappelé que l’inauguration de cette école est le fruit d’un partenariat entre les Etats unis d’Amérique et la population de Kandzile, à travers le gouvernement comorien. “Ce projet est l’exemple parfait du Comorien et Américain travaillant en partenariat pour atteindre le même but“, a-t-il précisé. Quant au notable Fundi Abdourahame, au nom de la communauté villageoise, il a tenu à exprimer toute la gratitude de la communauté à la coopération américaine. A noter que les premières salles de classe de l’école du village datent de 1996.

Naki

 

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17 mars 2012 6 17 /03 /mars /2012 15:41

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Depuis hier, jeudi 15 mars, les hommes et femmes de culture ont un lieu de rencontre. Le Centre de création artistique des Comores (Ccac) est ouvert à la Mini-zone industrielle Mavuna à Moroni. C’est le ministre en charge de la Culture, Mohamed Issimaïla, qui a remis officiellement les clés du bâtiment à l’artiste musicien-interprète Maalesh, au cours d’une cérémonie symboliquement riche en couleur et d’ambiance sonore. L’évènement a été bercé par l’animation du groupe Paso Comores.

“On peut dire que la culture comorienne a sa toiture. C’est le début du commencement d’un long travail artistique. Les artistes comoriens vont faire de cet endroit une vitrine des Comores vers l’extérieur“, dira Maalesh, artiste que l’on ne présente plus. Musiciens, peintres, plasticiens, sculpteurs, slameurs et d’autres talents artistiques étaient présents à la Mini-zone de Mavuna.

Une journée historique, selon le ministre Issimaila, pour la culture comorienne. “Il est inconcevable qu’en 2012, les Comores ne disposent pas d’un endroit artistique comme celui-ci. Nous devons donc, avec le ferme concours du gouvernement, faire développer les activités culturelles et artistiques de notre pays“, a renchérit le maire de Moroni, Fakridine Mahamoud.

Le directeur artistique de la troupe Théâtre Djumbe, Soumette Ahmed a jubilé : “nous sommes très en retard dans le développement des activités culturelles par rapport à nos collègues de la région. Mais, avec ce centre, nous caressons enfin un vieux rêve qui va nous permettre de faire rayonner les Comores“. Au nom de ses collègues artistes, Soumette a remercié le gouvernement, en particulier le département ministériel de la culture “pour son long combat et sa mobilisation pour notre cause“.

Selon lui, le reste du combat est une organisation culturelle qui n’engagera que les artistes eux-mêmes. “Nous allons devoir travailler dans le local d’une ancienne chambre froide mais ce n’est pas nouveau pour les artistes. Un des grands centres artistiques de la région, à la Réunion, est une ancienne usine“, rappelle Maalesh, visiblement soulagé.

Elie-Dine Djouma

 


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