Des fortes pluies s’abattent, ces derniers jours, sur les Comores. Mais du côté de l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (Anacm), on rassure qu’il n’y a pas lieu de s’inquiéter sur ce climat inhabituel mais qui peut probablement durer jusqu’à la fin du mois de mai prochain.
A en croire un technicien chargé de la recherche météo au service prévision de l’Anacm, Soifou-Dine Aliani Toiha, la pluviométrie normale du mois d’avril est passée de 20 mm tous les deux jours à 34,8 mm. “Cette augmentation est due à une controverse de provenance du système pluviale.
En général, cette période, les pluies viennent du nord alors qu’on constate que celles-ci viennent du sud“, a expliqué le météorologue. Même si ce régime de pluies est parfois accompagné avec des orages, le technicien de l’Anacm prévient qu’aucun vent violent n’est prévisible en cette période.
“On tend vers un changement climatique, c’est le kusi qui va s’installer. Les anticyclone des Mascareignes se trouvent au sud et s’avancent vers le nord, ce qui freine des flux du nord. Ce qui fait que même si on est dans une zone de dépressions mais nous ne sommes pas menacés par un vent violent même si des rafales peuvent venir à tout moment“.
Quant à l’alerte au tsunami sur l’ensemble de l’Océan Indien, suite au séisme de magnitude 8,7 qui s’est produit mercredi au large de la côte occidentale de l’île indonésienne de Sumatra, le chargé de la recherche météo au service prévision de l’Anacm, tient à faire savoir que les Comores n’étaient pas concernées par cet alerte.
“Bien que nous sommes dans la même zone, nous avons déclenché une alerte de niveau jaune pour ne pas inquiéter la population puisque nous savions que nous n’étions pas concernés“, a-t-il indiqué.
Nakidine Hassane
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