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6 juillet 2012 5 06 /07 /juillet /2012 20:29


Festivites
La cérémonie d’ouverture des festivités du “Centenaire de colonisation et de cohabitation des Comores et de la France“, organisé par le Collège de sages s’est tenue hier après midi au palais du peuple avec près d’une centaine de participants. Le président du collège de sages, Abdillah Mbae, a rappelé que pendant cette période mouvementée, la loi française du 25 juillet 1912 avait “enlevé à notre pays son existence, rayé de la carte du monde, notre pays était devenu une petite circonscription administrative de Madagascar“.

Pendant cette période, les pélerins comoriens n’étaient pas enregistrés comme Comoriens, mais comme sujets malgaches. “C’est à partir de 1946 que d’illustres patriotes comoriens ont réussi à s’interposer politiquement pour faire fléchir progressivement cette tragédie et positionner notre Nation sur le chemin de la dignité et de la liberté“, a déclaré Abdillah Mbae.

Comment ces figures emblématiques ont procédé pour modifier le cours des choses en faveur de l’évolution politique du pays, face à une puissance coloniale? S’est-il demandé avant de poursuivre : “la question mérite d’être posée puisque nous avons en face de nous la même tragédie sous une autre forme, le dossier foncier de notre île de Mayotte”, dit-il. Le collège de sages se positionne pour participer à la recherche d’une solution à ce conflit qui constitue une autre tragédie, un drame qui fait tous les jours des victimes.

Pour sa part, le cadi Saïd Mohamed Saïd Athoumani, après avoir fait un aperçu historique des moments forts qui ont mené le pays à l’indépendance, de 1946 à 1975, et les différents étapes qui ont suivi, a soutenu “qu’il n’y a pas d’indépendance des Comores sans le retour de Mayotte dans son giron naturel”.

Le chef religieux estime, en outre, que l’histoire du pays durant cette période (1946 à 1975) devrait être étudiée afin qu’on puisse voir comment ceux qui ont mené le pays à l’indépendance ont agi pour qu’on puisse suivre cette voix afin de libérer l’île comorienne de Mayotte car “la lutte de la libération continue jusqu’au retour de Mayotte”, insiste le cadi.

Pour sa part, le directeur de cabinet à la présidence chargé de la défense, représentant le président de l’Union des Comores, n’a pas manqué de remercier le collège de sages pour avoir organisé ces assises qui permettront aux jeunes, qui s’intéressent à l’histoire du pays, de comprendre les moments forts qui ont mené le pays à l’indépendance.

Abouhariat Saïd Abdallah

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