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19 février 2017 7 19 /02 /février /2017 02:17
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30 janvier 2014 4 30 /01 /janvier /2014 23:03

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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30 janvier 2014 4 30 /01 /janvier /2014 22:48

 

Prefecture_Moroni

Les autorités vont offrir gratuitement des extraits d’acte de naissance aux citoyens comoriens qui n’ont jamais été enregistrés à l’état civil. Cette initiative, dénommée «Caravane de l’Etat civil» et portée par le ministère de l’Intérieur, a été lancée officiellement lundi 27 janvier, depuis l’île de Mwali. «Le gouvernement cherche à restaurer tous les droits civiques à ces citoyens qui n’ont jamais figuré sur les registres d’actes de naissance», a expliqué le ministère de l’Intérieur dans un communiqué.

Les équipes de cette caravane vont sillonner toutes les localités à la rencontre de cette catégorie de la population, estimée à des dizaines de milliers de Comoriens. Des listes mères auraient déjà été établies par les préfectures et les mairies pour faciliter les équipes qui seront dépêchées sur le terrain.

Les activités de ladite caravane devraient être suivies par la deuxième phase du recensement électoral. «Le gouvernement a décidé d’organiser les élections des députés, les élections des conseillers des îles et les élections municipales au mois de novembre de cette année.[…] Le ministère de l’Intérieur est chargé de créer les conditions nécessaires pour l’organisation de ce grand rendez-vous électoral», a déclaré le ministre Houssen Hassan Ibrahim, au cours d’une cérémonie organisée à Mwali. Il a, dans la foulée, exhorté tous ceux qui ne se sont pas recensés à se faire inscrire sur les listes électorales lors de la deuxième phase.

Selon Mbaé Toimimou, le chargé des opérations électorales au ministère de l’Intérieur, l’opération va durer un mois et coûtera près de 40 millions de francs pour une «première phase». La loi sur l’organisation territoriale de l’Union des Comores, promulguée en juillet 2011, a arrêté seize circonscriptions préfectorales: huit préfectures à Ngazidja regroupant 28 communes, avec 202 villes et villages; cinq préfectures à Ndzuwani regroupant 20 communes, avec 93 localités; et trois préfectures à Mwali regroupant six communes, avec 22 villes et villages.

Au mois de juillet dernier, a été inauguré le Conservatoire national des valeurs, site où seront délivrés les documents administratifs sécurisés. La société Oberthur Fiduciaire a signé un contrat avec les autorités comoriennes, qui devrait en assurer cette sécurisation documentaire.

Kamardine Soulé

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Tour d’horizon du cadre juridique

Selon la Coordination des préfectures du ministère de l’Intérieur, l’état civil, en tant qu’institution, n’a été connu aux Comores qu’avec l’avènement de la colonisation. Un régime d’état civil a été instauré par l’arrêté du 8 décembre 1926 (loi 1926) dont le bénéfice était réservé aux Français et aux étrangers résidant aux Comores dans le but d’avoir un moyen légal de prouver leur résidence dans le pays. C’est en 1926 qu’une loi a institué un état civil réservé aux Comoriens pour l’inscription des naissances et des décès. Au lendemain de l’indépendance des Comores (1975), un événement sans précédent s’est déroulé: la destruction des registres de l’Etat civil par le régime révolutionnaire.

Aujourd’hui, une dizaine de textes ont vocation à réguler l’Etat civil dans son ensemble, mais des insuffisances en matière de lois sont relevées. Elles engendrent des disfonctionnements notables. Parmi ces textes, le décret n°81‐001 du 13 janvier 1981 recréant l’Etat civil, suite à la destruction partielle des archives en 1977, a pour objectif de palier cet incident majeur en instituant l’établissement des actes par jugement.

La loi n°84‐10 du 15 mai 1984, régissait l’Etat civil sur le territoire définit ainsi les acteurs institutionnels impliqués dans l’organisation et la gestion. Celle-ci a été modifiée par la loi n°85‐11 du 9 décembre 1985. On peut citer aussi la loi n°05-008 du 3 juin 2005, relative au code de la famille ou la loi n°11-005 du 7 avril 2011, relative à la décentralisation au sein de l’Union des Comores.

Rassemblés par Ks

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30 janvier 2014 4 30 /01 /janvier /2014 22:44

 

Javier_sanz_Alvarez

Javier Sanz Alvarez, responsable du bureau régional de la gestion des risques de catastrophes naturelles pour l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (Fao), nous éclaire sur les initiatives de l’agence onusienne pour accroitre la sécurité alimentaire en Afrique australe.

Quelles sont les principales activités réalisées par la Fao en Afrique australe pour faire face aux impacts dus aux catastrophes naturelles sur l’agriculture?

Nous réalisons des activités d’élevage et de nutrition pour la sécurité alimentaire. L’essentiel de la gestion des risques de catastrophes pour l’Afrique australe est liée aux problèmes naturels comme les cyclones, les inondations et la sécheresse qui sont les trois plus gros problèmes, du point de vue naturel, qui affectent la production agricole. Les cyclones et les inondations atteignent plus la côte est, surtout Madagascar et le Mozambique; alors que la sécheresse est plutôt dans la zone intérieure, la Namibie, le sud de l’Angola et le Botswana.
A part les problèmes météorologiques et de catastrophes naturelles, nous travaillons aussi dans le domaine des catastrophes dues aux invasions de ravageurs et aux maladies animales et végétales. En plus de cela, nous réalisons un suivi des situations d’urgence en temps de guerre ou de présence de groupes armés. Notre réponse est différente selon la nature de l’évènement.

Quels progrès vous semblent primordiaux à réaliser en Afrique australe pour limiter les dégâts des catastrophes naturelles sur l’agriculture?

Nous essayons, en général, d’améliorer et d’accroitre la résilience des communautés et des petits fermiers, en tenant compte du fait que plus de 80% de l’économie rurale est basée sur l’agriculture et que 90% de la main d’oeuvre en Afrique australe y travaille. Nous ne tentons pas seulement de travailler dans la réponse quand il y a une crise ou une catastrophe, mais également d’agir en amont pour l’accroissement de la résilience avant qu’il y ait une catastrophe. Si nous connaissons d’avance les zones qui sont victimes d’inondations ou de cyclones chaque année, nous créons des activités pour que les gens puissent être plus résilients.

Expliquez-nous cette notion de résilience?

Plus ou moins, cela veut dire qu’il faut que les gens soient prêts, qu’ils soient plus résistants quand il y a un problème. Il y a énormément à faire et nous concentrons nos efforts dans le domaine de l’agriculture et de la sécurité alimentaire. Beaucoup de petites choses sont réalisables pour réduire les risques au moment de la catastrophe.
Par exemple, l’utilisation des semences améliorées qui sont des semences de bonne qualité qui seront plus résistantes à la sécheresse. Egalement les semences de cycles courts, qui vont être récoltées plus tôt que les semences habituelles. Elles vont passer moins de temps dans les champs. Si c’est quarante jours en moins, alors ce seront quarante jours ou elles ne pourront pas être affectées par une invasion de ravageurs, une sécheresse, un cyclone ou une inondation.
La Fao agit avec les groupements de producteurs, car nous croyons qu’un groupe de fermiers va être plus résilient qu’un fermier qui travaille seul. Nous agissons sur les activités d’irrigation car elles sont peu affectées par les cyclones, les inondations ou la sécheresse. On peut irriguer toute l’année et assurer la bonne gestion de l’eau et du sol, pour être sûr que la production agricole ne sera pas affectée par des problèmes climatiques.

Les agriculteurs sont-ils réceptifs et emploient-ils les nouvelles méthodes que vous préconisez?

En général, les agriculteurs n’aiment pas trop changer les choses, car ils continuent à pratiquer l’agriculture qu’ils ont toujours faite. Il y a beaucoup de pratiques traditionnelles qui sont très bonnes pour la plupart, mais avec les nouvelles technologies et les nouvelles façons de travailler la terre, il y a des choses qu’il faut apprendre aux fermiers. Il faut bien leur expliquer et surtout leur montrer l’impact et pourquoi c’est une bonne pratique agricole. Très souvent, il faut faire de petites vidéos pour montrer les nouvelles techniques.
Normalement, quand on est en mesure de travailler avec la communauté et qu’ils se rendent compte que nous ne faisons pas de business mais que nous les aidons, ils sont assez ouverts.

L’agriculture impacte sur les aléas climatiques. Quelles mesures prend la Fao pour réduire l’empreinte énergétique qu’elle génère?

La Fao travaille beaucoup dans l’agriculture de conservation, il s’agit de toucher le sol le moins possible. Au lieu de labourer le sol entièrement, on laboure seulement la partie à planter, ou on ne laboure pas du tout. Ce sont des activités que la Fao réalise ave beaucoup d’autres partenaires pour éviter tous les problèmes d’érosion qui sont une cause importante de perte du sol et qui amènent très souvent les gens à cultiver dans la forêt. La Fao a une politique très stricte sur la non-utilisation des Ogm, des semences modifiées génétiquement et des pesticides pour qu’ils ne rentrent pas dans la chaine alimentaire.

Propos recueillis par
Sivouzi Youssoufa

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30 janvier 2014 4 30 /01 /janvier /2014 22:38

 

Kandani

Le commandant en chef des Forces armées de la zone sud de l’Océan indien (Fazsoi), à la tête d’une délégation de trois officiers militaires français, est en visite aux Comores du 28 au 30 janvier.

A son arrivée à Moroni avec sa suite, le général Jean François Hogard s’est entretenu avec le directeur de cabinet du président de la République chargé de la Défense, en fin d’après-midi du mardi au cabinet militaire.

Pour la mission militaire française, cette visite de trois jours à Moroni a pour objet de s’enquérir des besoins du pays en termes de coopération militaire. «C’est une coopération ambitieuse, qui est faite avec ce pays ami.
Nous menons cette coopération avec beaucoup de plaisir parce que non seulement nous sommes toujours bien reçus ici, mais les soldats et jeunes sous-officiers comoriens que nous avons le plaisir de former sont toujours très demandeurs de formation», a confié le commandant en chef des Fazsoi.

Depuis la reprise de la coopération militaire entre les Comores et la France, en 2010, le nombre de militaires comoriens formés ne fait qu’augmenter. En 2012, deux cent militaires ont été formés et en 2013, ce nombre a atteint presque cinq cents hommes. Ces actions de formation sont orientées, à la fois, sur le volet technique et opérationnel dans le but de développer des capacités dans le domaine de maintien de la paix et de la sécurité maritime.

Ces formations sont également dispensées par des détachements purement techniques qui avaient pour mission de former des médecins, des infirmiers, des transmetteurs, des informaticiens, des mécaniciens, des barreurs de bateaux. «Cette formation est axée sur l’ensemble des métiers spécifiques qu’on peut trouver dans les armées. On partage notre expérience, notre vision sécuritaire et puis on essaie, main dans la main, d’avancer ensemble», a démontré le général Jean François Hogard.

Cette visite pourrait être également une étape de la préparation de l’éventuelle arrivée du chef de l’Etat français à Moroni lors du sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de la Commission de l’Océan indien en juillet prochain. Le chargé de la Défense nationale a expliqué que s’il n’y avait pas de relations normales entre la France et les Comores, cette mission militaire française aurait été associée à la probable participation du chef de l’Etat français au sommet de la Coi aux Comores. «Désormais, nous avons un accord de partenariat de défense qui stipule beaucoup d’engagements de part et d’autre. Cette visite s’inscrit dans cette ligne là. Bien évidement, si nos relations n’étaient pas au bon fixe, il ne serait pas là», a insisté Hamada Madi.

Le directeur de cabinet du président a ajouté que cette visite démontre que «cet accord de partenariat de défense, signé par nos ministres, ratifié par nos assemblés et promulgué par nos chefs d’Etat, est aujourd’hui mis en place et tout le monde peut en profiter. Nous comptons avoir l’expérience des militaires français, mais aussi, nous avons un savoir-faire, car notre état-major est composé des officiers supérieurs qui ont fait des grandes écoles françaises et marocaines. C’est un signe que la coopération militaire a bien débuté».

Mm

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30 janvier 2014 4 30 /01 /janvier /2014 22:34

 

Fouade_Mohadji

Les travaux du 22ème sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union africaine (Ua) s’ouvrent ce matin à Addis-Abeba, la capitale éthiopienne. La presse continentale épiera sans doute le premier pas du tout nouveau président malgache Hery Rajaonarimampianina, qui effectue sa première sortie internationale cinq jours après son investiture et au surlendemain de la levée, par l’Ua, de la suspension qui frappait la Grande île depuis 2009. Les Comores y sont représentées par le vice-président chargé de la Santé, Fouad Mohadji.

Deux thèmes majeurs, l’agriculture et la sécurité alimentaire, vont être au coeur des discussions, au-delà de l’examen habituel des différentes crises qui secouent aujourd’hui l’Afrique, notamment la situation politique en Centrafrique, la rébellion armée au Soudan du sud,...

Il y a deux ans, lors du 19ème sommet de l’organisation, 2014 a été déclarée «Année de l’agriculture et de la sécurité alimentaire». Les pays membres vont donc mettre à profit ce rendez-vous d’Addis-Abeba pour évaluer les efforts consentis dans le secteur agricole depuis la déclaration de Maputo (2003), qui avait appelé les gouvernements du continent à consacrer 10% de leur budget national à l’agriculture.

Onze ans après, qu’en est-il exactement de cette recommandation de l’Ua? Si la plupart des Etats sont loin d’avoir atteint cet objectif pour des raisons diverses (manque de volonté aux niveaux politiques les plus élevés, absence de stratégie ou stratégie inappropriée,...), les Comores font partie des pays les plus bien notés (plus de 15%). Comment l’archipel pouvait-il, en effet, se permettre le luxe d’abandonner un secteur qui représente plus de 40% du Produit intérieur brut (Pib), assure 80% des emplois et près de 90 % des recettes d’exportation.

Selon les spécialistes, les Comores disposent de nombreux atouts dans le domaine, parmi lesquels la mise en place d’un réseau d’approvisionnement en intrants agricoles, des variétés à haut rendement et résistantes aux maladies, la création d’un fonds de développement dédié aux cultures vivrières, l’existence d’une demande intérieure et des potentialités de diversification des cultures de rente,...

En 2011, à la veille du lancement du Programme détaillé de développement agricole en Afrique (Pddaa), le gouvernement comorien s’est félicité que le pays ait «dépassé le seuil d’une agriculture de subsistance». Il avait ainsi recommandé au ministère de la Production «d’explorer les possibilités de commercialisation des produits agricoles dans le cadre d’une agriculture intensive».

Mais, à vrai dire, le secteur agricole national est confronté à de nombreux défis, notamment le problème de la gestion de l’eau, l’accès au foncier, l’enclavement des zones de production ou encore l’insuffisance de structures de commercialisation, de transformation/conservation et d’approvisionnement.

On peut y ajouter la difficulté d’accès au crédit, l’absence de moyens appropriés pour les structures d’encadrement,... Les autres contraintes sont liées à la faible diversification et à la non-valorisation des produits primaires ainsi qu’à l’absence d’une politique de marketing. La jeunesse des organisations professionnelles agricoles, souvent dépourvues de moyens et de ressources humaines pour «répondre aux besoins ressentis par la communauté rurale face au désengagement de l’État», n’est pas, non plus, de nature à favoriser le développement de l’agriculture.

Les Comores disposent de 115,883 hectares de terre cultivable. Le riz reste de très loin la denrée alimentaire la plus consommée, derrière la banane et le manioc. Il est importé du Pakistan, de l’Inde, du Brésil et même de Dubaï, entre 20 et 40.000 tonnes de riz par an. A en croire certaines études, il suffirait de «mobiliser 10.000 hectares de la surface nationale cultivable pour produire les 50.000 tonnes, toutes qualités confondues, dont les Comoriens ont besoin pour s’assurer une autosuffisance en riz».

La Stratégie nationale de croissance et de réduction de la pauvreté (Scrp) recommande de mettre particulièrement l’accent sur le renforcement des capacités des organisations paysannes et professionnelles, l’intensification des productions agricoles (investissements en irrigation, mécanisation, sécuriser l’approvisionnement en intrants, fertilisation, accès au crédit, encadrement, formation, recherche, etc.), la promotion de l’industrie agroalimentaire ou encore la valorisation des produits comoriens au travers d’un label Comores.

A Addis-Abeba, le vice-président Fouad Mohadji va certainement mettre en avant les progrès accomplis au niveau national pour se rapprocher des objectifs aussi bien de la déclaration de Maputo que des Omd. Mais il ne s’exonérera pas du devoir de rappeler les défis du secteur et plaider pour une plus grande implication des partenaires bi et multilatéraux.

Mi

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30 janvier 2014 4 30 /01 /janvier /2014 22:25

 

yemenia

La compagnie aérienne Yemenia a été mise en examen pour le crash de l’Airbus A310 qui s’était abîmé en mer au large des Comores en 2009, faisant 152 morts, et une seule survivante, a-t-on appris mercredi de sources concordantes. La compagnie aérienne yéménite a été mise en examen pour «homicide involontaire», a précisé une source judiciaire. Dans un communiqué sur Facebook, l’Association des familles de victimes de la catastrophe aérienne (Afvca) a salué une «décision capitale dans le chemin» vers la justice.

«C’est la fin de quatre ans et demi de mépris, de blocages systématiques, de lâcheté et d’impunité de la part de la Yemenia», estime l’association, qui regrette toutefois «le retard» de cette décision. «La Yemenia va devoir s’expliquer, et c’est un soulagement pour nos clients, qui ne s’expliquent pas pourquoi cela n’a pas été fait depuis longtemps», s’est félicité l’avocat de l’Afvca, Me Gérard Montigny. «Ils ont le sentiment qu’enfin la Yemenia aura à répondre de ses actes. Cela place enfin les victimes dans la même situation que celles du vol Rio-Paris d’Air France, pour lequel la mise en examen de la compagnie a été beaucoup plus rapide», a-t-il ajouté.

L’avion de la Yemenia, un A310, s’était abîmé au large de la côte nord-ouest de Ngazidja, le 30 juin 2009, avec 142 passagers et 11 membres d’équipage à bord. Sur les 153 occupants, seule une adolescente, alors âgée de 14 ans, Bahia Bakari, avait survécu. Une information judiciaire avait été ouverte en juillet 2009 à Bobigny pour déterminer les causes de l’accident. Les proches des victimes avaient eux porté plainte en avril 2011 pour «obstacle à la manifestation de la vérité» et «mise en danger de la vie d’autrui».

Le rapport officiel final sur le crash a conclu, l’été dernier, à la responsabilité des pilotes. En présentant le rapport de l’accident le 25 juin 2013 à Moroni, sans toutefois le rendre accessible aux journalistes, le ministre comorien des transports a expliqué que la commission d’enquête avait conclu à une «action inadaptée de l’équipage au cours d’une manœuvre non stabilisée».

L’Airbus A310-300, enregistré sous le numéro 70-ADJ et le numéro de série fabricant 535, est sorti de chaîne en 1990. Il a d’abord volé pour la compagnie française Air Liberté immatriculé F-GHEJ jusqu’en 1995, puis pour le mexicain Aerocancun, enregistré VR-BQU, puis VP-BQU, et fut vendu en 1998 à la compagnie Passaredo Transportes Aereos (Brésil), immatriculé PT-PSE. Acquis l’année suivante par Yemenia, il comptait 51.900 heures de vol effectuées au cours de 17.300 vols.

Avec agences

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27 janvier 2014 1 27 /01 /janvier /2014 23:52

Au nom d'Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux.

Allah a dit dans la sourate Taha n°20 verset 114: « Et dis: Seigneur rajoute moi de la science ».


قال الله تعالى : وَقُلْ رَبِّ زِدْنِي عِلْمًا
(سورة طه ١١٤)



D'après Anas (qu'Allah l'agrée), le Prophète (que la prière d'Allah et son salut soient sur lui) disait: « Ô Allah! Profite moi par ce que tu m'as appris, apprend moi ce qui me profite et accorde moi une science par laquelle tu vas me profiter ».
(Rapporté par Al Hakim et authentifié par cheikh Albani dans Silsila Sahiha n°3151)

Ces textes nous montrent le grand mérite de la science religieuse car la seule chose pour laquelle Allah a ordonné à son Messager de lui demander davantage est la science.


عن أنس رضي الله عنه أن النبي صلى الله عليه و سلم كان يقول : اللهم ! انفعني بما علمتني وعلمني ما ينفعني وارزقني علما تنفعني به
(رواه الحاكم و صححه الشيخ الألباني في السلسلة الصحيحة رقم ٣١٥١)



D'après Abou 'Oubeida, Abou Moussa Al Ach'ari (qu'Allah l'agrée) a dit : « Une assise durant laquelle je m'asseyais avec Ibn Mass'oud (qu'Allah l'agrée) (*) a pour moi plus de valeur que les actes d'une année complète ».
(Rapporté par Al Fasawi dans Al Ma'rifa Wa Tarikh vol 2 p 545 et authentifié par l'imam Ibn Rajab dans Charh Hadith Abi Darda p 36)

(*) C'est à dire pour l'étude de la science.


عن أبي عبيدة قال أبو موسى الأشعري رضي الله عنه : مجلس كنت أجالسه ابن مسعود أوثق في نفسي من عمل سنة
(رواه الفسوي في كتاب المعرفة والتاريخ ج ٢ ص ٥٤٥ و صححه الإمام ابن رجب في شرح حديث أبي درداء ص ٣٦)
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27 janvier 2014 1 27 /01 /janvier /2014 23:30

 

Anrtic

Vingt trois agents de l’Autorité nationale de régulation des Tic (Anrtic) ont suivi, la semaine dernière, une formation en management des entreprises et en gestion de ressources humaines. L’objectif de la formation, selon les responsables de l’Anrtic, est de renforcer les capacités des employés en gestion des ressources humaines et en management des entreprises.

Initiée par l’Union des chambres de commerce d’industrie et d’agriculture à travers l’Institut consulaire de formation (Icf), la formation a été dispensée par l’expert sénégalais consultant en management, Amadou Moustapha Dioum. A sa seconde mission à Moroni, il estime que la particularité de la formation de cette année est qu’elle intervient sur la base d’un programme conçu par l’Icf pour l’Anrtic.

Pour l’expert, «l’environnement de la régulation des télécommunications est complexe. Il faut toujours des redéploiements et des formations et ce domaine a toujours besoin d’un personnel de pointe».Le consultant a proposé à l’Icf de faire des séminaires spécialisés à la carte comme il vient de le faire avec l’Anrtic.

Selon lui, la gestion en ressources humaines est transversale, multifonctionnelle et multidimensionnelle.» On ne peut rien faire en mettant de côté la valeur des hommes avec lesquels on travaille», insiste-t-il. Le prochain séminaire devrait porter sur la politique de rémunération et l’évaluation des rendements.

Le directeur de l’Anrtic a saisi, pour sa part, l’occasion pour rappeler aux bénéficiaires de la formation que l’institution vise un «profil d’excellence». D’autres formations sont envisagées dans d’autres domaines. «J’espère que vous ne me décevrez pas», a-t-il lancé.

De son côté, le président de l’Uccia a remercié le directeur de l’Anrtic pour la confiance qu’il lui a accordée avec cette formation. Il estime que la formation n’est pas encore rentrée dans l’esprit des Comoriens mais qu’il travaille pour. «Nous comptons renforcer la coopération sud-sud, car nous avons les mêmes réalités et les mêmes problèmes dans nos pays. Et dans ce contexte, nous envisageons les formations à la carte pour mieux accompagner le fonctionnement des entreprises».

Asa

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27 janvier 2014 1 27 /01 /janvier /2014 23:23

 

 

Sous l’impulsion deDouane l’Organisation mondiale des douanes (Omd), les Comores ont célébré la journée des douanes du monde à Moroni ce samedi 25 janvier avec comme slogan «Communiquer : partager l’information pour mieux coopérer». La cérémonie au Palais du peuple a réuni des agents des douanes, des acteurs économiques du pays et des personnalités officielles. La douane comorienne y a exposé ses réussites et ses ambitions.


Communiquer et s’ouvrir au monde, voilà les objectifs fixés par l’Omd pour les douanes du monde en 2014. Sur cette lancée, les douanes comoriennes ont affiché une volonté de modernisation de leurs services, tout en se satisfaisant des résultats de l’année passée. Le vice-président en charge des Finances, Mohamed Ali Soilihi, a salué lors des festivités de la journée mondiale le 25 janvier, les efforts réalisés par les Comores.

Les acteurs ayant fait progresser les activités des douanes comoriennes en 2013 se sont vu remettre une attestation de mérite. Parmi eux, le directeur général de l’Onicor, le directeur général de Comores Telecom, l’homme d’affaires Doudou Tainamor et Michael Glanaaz, expert technique international pour la direction générale des douanes. Egalement félicité, le directeur général de Moroni Terminal pour avoir facilité les activités des opérateurs de croissance du port de Moroni. Autres lauréats, Abdérémane Elaniou et Soulaymana Mahamoud, deux agents des douanes qui ont réalisé une saisie record de 59 lingots d’or l’année dernière.

La prise de cet or non déclaré, qui a engendrée une amende, a permis de faire rentrer dans les caisses de l’Etat près de 60 millions. Signe que la prospérité des douanes se crée à tous ses niveaux d’action. D’ailleurs, l’occasion a été saisie pour mieux informer le public sur ses missions et ses partenariats.

Les douanes comoriennes assurent plusieurs missions, qui en font un élément central de l’économie du pays. Elles assurent une mission fiscale, par la collecte d’impôts indirects, et une mission de contrôle et de protection par la vérification des marchandises entrantes et sortantes du territoire. Ainsi, elles luttent contre les trafics de stupéfiants, d’armes et d’explosifs. Mais l’une des principaux services de la douane reste sa mission économique. Elle veille à la protection des entreprises locales et à la facilitation du commerce international. La douane est un partenaire primordial pour les entreprises, comme le rappelait la banderole accrochée au Palais du peuple pour cette 62ème journée mondiale de la douane disant: «la douane au service des entreprises pour un secteur privé fort».

C’est dans cette optique que comme tous les membres de l’Omd, les douanes comoriennes ont adopté le cadre des normes Safe visant à sécuriser et à faciliter le commerce mondial. Le cadre Safe favorise la coopération entre les douanes et les entreprises grâce au concept d’Oea (Opérateur économique agréé) et encourage la circulation ininterrompue des marchandises le long de chaînes logistiques internationales sécurisées. Moindjié Mmadi, administrateur Sydonia, a plaidé «pour le dynamisme économique».

Selon l’Omd, la communication est le nouvel atout que doivent développer les douanes, afin d’intensifier les coopérations, et donc de s’ouvrir au monde: «la communication est un processus de partage qui favorise la coopération et, étant donné que la douane est située au coeur d’un réseau de relations, le fait de développer une bonne stratégie en matière de communication interne et externe promeut la transparence, facilite le dialogue, instaure la confiance et assure une compréhension mutuelle».

Dans ce même élan d’ouverture, les Comores sont devenues membres du Marché commun de l’Afrique orientale et australe (Comesa) et appliquent, depuis janvier 2013, les mécanismes de sa zone de libre-échange, accélérant le processus d’intégration régionale. Le Comesa comprend dix-neuf Etats membres, et a pour objectif la réalisation d’une croissance et d’un développement durables des états membres en favorisant un développement plus équilibré et plus harmonieux de leur structures de production et de commercialisation.

Les Comores bénéficient en tant que membre d’un droit de douane à 0% sur ses produits d’origine. Cette journée internationale de la douane a permis d’afficher la volonté de modernité et de mondialisation des douanes comoriennes.

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